12 février, Journée Mondiale des enfants-soldats
La convention relative aux droits de l'enfant considère comme enfant soldat tout soldat âgé de moins de 18 ans mais les enfants soldats sont souvent beaucoup plus jeunes, parfois même ils n'ont que 10-12 ans.
Lorsqu'on pense aux enfants soldats, on pense d'abord à ceux qui sont kidnappés par des groupes militaires ou paramilitaires (ou encore vendus par leurs parents) pour être forcés à suivre un entraînement militaire et à participer à des conflits. On pense aussi aux filles, qui non seulement sont embrigadées de force dans des conflits mais qui en plus servent d'esclaves sexuelles aux soldats.
On oublie souvent une catégorie d'enfant soldats parce qu'ils ne le sont pas encore officiellement: les enfants endoctrinés dans l'idéologie du Jihad! Ces enfants, qui étudient dans des Madrassas (écoles coraniques), doivent apprendre le Coran par coeur. On leur apprend sciemment à haïr les non-musulmans, les juifs, les chrétiens, les apostats et les homosexuels. On leur apprend que leur rôle est de tuer et de mourir pour Allah.
Apprendre une idéologie de guerre à un enfant n'est pas tellement différent de lui mettre une arme dans les mains. La haine est un héritage empoisonné. Les enfants sont faits pour jouer, apprendre et aimer, pas pour tuer et mourir.
Des enfants soldats dans les rangs islamiste au Mali
Extrait:
"Selon Human Rights Watch et l’organisation Vision du Monde, ces enfants sont en majorité originaires du Mali et du Niger. Ils sont souvent recrutés par les groupes armés dans les petits villages et hameaux. Ceux qui pratiquent le wahhabisme, une forme très conservatrice de l’islam, sont les plus durement touchés. « C’est une population assez fragile que l’on peut séduire avec quelques petits biens et que l’on peut facilement endoctriner », précise Salvatore Saguès d’Amnesty International. Souvent très jeunes, les enfants qui prennent les armes sont issus des milieux défavorisés. Ils ne sont pas scolarisés et croient les promesses d’argent facile des islamistes. Ils ont l’impression de sortir de la misère et d’être utiles à leur famille. Parfois, les parents sont très fiers d’envoyer leurs fils gagner sa vie à l’armée."
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