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Brisons le mythe
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Brisons le mythe
  • Ce blog apolitique et areligieux vise à combattre le mythe de l'islam de paix et d'amour en donnant des informations sur ses fondements. Il n'encourage pas la haine envers les musulmans. Les musulmans opposés à l'intégrisme sont les bienvenus
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26 avril 2014

Comment l'islam dissocie la femme et la mère.

 

 

Une maxime de Muhammad dit "Le Paradis se trouve aux pieds de vos mères" (et pour couper court à tout attendrissement, je vous rappelle qu'on lui attribue également celle-ci: "Le paradis est à l'ombre des sabres"!)

 

  • "L’imam Ahmad rapporte d’après Ubadah ibn Samit que le Messager d’Allah, parlant des martyrs, en a mentionné : « La femme tuée par l’enfant qu’elle porte, traînera celui-ci par le cordon ombilical jusqu’à son entrée au paradis » (déclaré authentique par Al-Albani dans Kitab al-djanaiz, p. 39)."

 

 

 

"La Madone de Port Lligat", Par Salvador Dali

 

La mère asexuée

 

Les sociétés musulmanes traditionnelles appliquent une stricte séparation des sexes.  Bien souvent, les garçons et les filles n'étudient pas dans les mêmes écoles, ne jouent pas aux mêmes jeux et ne sont pas soumis aux mêmes règles de discipline à la maison.  Les fillettes sont souvent voilées et vêtues de vêtements couvrant tout leur corps dès leur adolescence et même, dans certains cas, depuis leur plus tendre enfance. 

 

Traditionnellement, la musulmane célibataire n'a pas la possibilité d'avoir une vie sexuelle ou même simplement amoureuse.  Élevée plus sévèrement que ses frères, souvent excisée (et parfois même infibulée), elle a grandit en croyant que c'est sur la virginité des femmes que repose l'honneur d'une famille et que la sexualité avant le mariage est l'un des pires péchés qui soit. 

 

Dans plusieurs pays musulmans, elle est fréquemment mariée très jeune à un homme plus âgé qu'elle n'a pas choisi et qu'elle ne connait pas (à moins qu'il ne s'agisse d'un cousin).  Le plus souvent, elle ne l'a fréquenté que sous la surveillance d'un chaperon et elle n'a pu développer aucun lien affectif ni aucune intimité sexuelle avec lui avant le mariage.   Si, pour couronner le tout, il fait peuve d'insensibilité ou de brutalité lors de la nuit de noce, elle peut facilement développer un dégout profond et durable de la sexualité.

 

La contraception étant souvent inaccessible ou socialement condamnée dans les sociétés musulmanes, la jeune musulmane mariée devient enceinte très rapidement.  Elle passe donc sans transition de l'état de jeune fille, à qui toute forme de sexualité est refusée, à l'état de mère, dont la sexualité "obligatoire" est d'abord axé sur le devoir de reproduction.  Ce changement brutal dans les attentes de son entourage face à sa sexualité peut accentuer la fracture entre la musulmane et son corps, dont elle se trouve plus que jamais dépossédée.

 

 

"L'Étreinte de l'univers, de la Terre, du Mexique, de Diego, de moi et de Senor Xoloti", par Frida Kahlo

 

Le fils-époux

 

Contrairement à la naissance d'une fille, la naissance d'un garçon est systématiquement accueillit avec joie par l'entourage de la musulmane mariée.  Elle le gâte souvent outrageusement par rapport à ses soeurs et lui accorde des privilèges que ces dernières n'ont pas.  Même lorsqu'elles sont ses aînées, le fils musulman grandit souvent avec l'idée qu'il a autorité sur elles, comme si son autorité était en quelque sorte le prolongement de celle de son père.

 

"Le garçon déjà en arrivant est considéré comme un petit roi. Ensuite il grandit en apprenant qu’il peut battre et taper et punir ses sœurs même celles plus âgées que lui.

(...)

"Et à côté de ça, il garde l'idée que les femmes sont des êtres inférieurs qu'il faut dresser, et mettre sur le droit chemin (dixit les soeurs qu'il avait le droit et le devoir de corriger)." (Qu'est-ce qui cloche dans la tête d'un musulman formaté par l'islam?)

 

Contrairement au mari de la mère musulmane - à qui elle doit soumission, qui peut avoir jusqu'à quatre épouses et qui peut la répudier - son fils n'aura qu'une seule mère à qui il sera soumis et qui restera avec elle au moins juqu'à l'âge adulte.   Lorsque son mari n'est pas affectueux envers elle - et puisque  l'islam lui interdit de donner ou recevoir de la tendresse d'un homme qui n'est pas un proche parent - son fils devient le seul homme qu'elle peut couvrir d'affection et de qui elle est en droit d'en recevoir.   Il devient en quelque sorte l'époux symbolique idéal: aimant, affectueux et non-dominant.

 

"Le couple mère/fils, seul véritable couple de la société musulmane? La femme, niée depuis son enfance, n’acquiert statut et reconnaissance vis-à-vis de son époux comme de la société qu’à travers son rôle de mère. Voilà pourquoi la naissance du premier fils est "beaucoup plus importante pour elle que le mariage". Significatif : le nom que l’on donne aux femmes adultes dans les sociétés maghrébines est leur nom de mère (Mère d’Untel - Oum X...)."

(...)

"Pour une maghrébine, être femme ce n'est pas vivre avec un homme, c'est posséder un fils.  Mais lorsque, dans l'idéologie de couple, une femme désire un enfant d'un homme, en enfant qui soit une création à deux, une oeuvre qui consacre et prolonge le couple, dans l'idologie patriarcale une femme attend, à l'exclusion d'une fille, un garçon qui appartiendra socialement à un homme certes, mais qu'elle possèdera affectivement" (Des mères contre les femmes Maternité et patriarcat au Maghreb, Camille Lacoste-Dujardin).

 

Lorsqu'une mère ne peut étancher son besoin d'affection que sur son fils, il peut se développer entre elle et lui une relation affective fusionnelle qui peut devenir très étouffante pour lui.  Lorsqu'il sera devenu adulte, elle verra dans toute femme qui s'en approche de trop près une rivale à combattre, (même si ce n'est pas toujours consciemment).  Aucune femme ne sera assez bonne pour son fils, aucune qui puisse l'aimer et le comprendre comme elle le fait.   Il en est d'ailleurs souvent lui-même convaincu, surtout si cette mère, qu'il idéalise autant qu'elle ne l'idéalise, a l'habitude de rabrouer ses soeurs à la moindre incartade et de dire le plus grand mal possibe des femmes en général.   

 

Lorsque son fils sera marié, elle verra sa belle-fille comme une séductrice qui, non seulement menace de lui ravir son affection, mais vient briser à jamais l'image de l'homme asexué qu'elle avait jusqu'à présent de lui.  La vie sexuelle à laquelle son fils est désormais en droit d'avoir peut même le faire entrer à ses yeux dans la catégorie des "autres hommes", ceux dont elle se méfie, ceux qui la dominent socialement.  En cas de conflit entre sa belle-fille et son fils, elle prendra systématiquement le parti de ce dernier, même à tort, ne serait-ce que pour se convaincre qu'il est toujours digne du piedestal sur lequel elle l'a placé.  Il ne peut être violent, insensible ou capricieux, c'est son épouse qui le pousse à bout, qui n'est pas suffisamment affectueuse ou qui cuisine mal (c'est à dire pas aussi bien qu'elle). 

 

"Si le garçon appartient socialement au père, il est affectivement sous la coupe de la mère : L'éducation des garçons est accomplie par la mère de façon complaisante et paralysante pour son autonomie  : elle lui passe tout, n'insiste pas sur l'obéissance de la loi incarnée par le père, le renforce dans son narcissisme.

(...)

"La conséquence est une attitude de haine et de mépris vis-à-vis de toute autre femme que la mère et une difficulté à construire un lien d'adulte avec les femmes en lesquelles l'homme-enfant recherche la mère". (Pourquoi les musulmans méprisent-ils toutes les femmes sauf leur mère?).

 

Élevé dans la culture musulmane traditionnelle, le fils musulman n'a pas vraiment appris à gérer son désir sexuel.  Ce désir peut susciter chez lui un sentiment de culpabilité, de faiblesse et de perte de contrôle, qui peut finir par mener à un ressentiment, voire à de la haine envers le bouc émissaire que sa culture lui désigne comme unique responsable de son trouble: la femme.  Comme il a dû lui aussi limiter exclusivement l'expression de son affection pour le sexe opposé aux femmes qui lui sont directement apparentée (et qu'il n'a pas le droit moral de désirer), il peut finir par dissocier complètement désir et amour, au point d'avoir du mal à réconcilier les deux lorsqu'il sera marié.  Ce n'est pas parce qu'il est subitement acceptable pour lui de voir les cheveux et le corps d'une femme qui n'est ni sa mère, sa soeur ni sa nièce qu'il peut facilement balayer des années de conditionnement faisant des femmes qui se dévoilent devant des non-mahram des pécheresses.  

 

Certains hommes voient leur épouse comme une sorte de prolongement symbolique de la vierge, qu'ils se sentent coupables de désirer, jusqu'à ce que la maternité ne la fasse entrer dans la catégorie encore plus sacrée des mères, qu'ils désirent encore moins.  Pour régler ce dilemme, certains d'entre eux se tourneront vers la pornographie et même dans certains cas, vers les prostituées pour assouvir leurs fantasmes sexuels avec des femmes qu'ils désirent mais qu'ils n'aiment pas et méprisent.  Réduites à l'état d'objet de consommation, elles ne sont pas menaçantes pour eux et la distance psychologique que représente un écran ou une liasse de billets leur permet de demeurer en position de supériorité de contrôle sur elles.

 

 

 "Les deux Frida", par Frida Kahlo.

 

La femme complète

 

La culture musulmane, (tout comme la culture judéo-chrétienne avant elle),  a complètement disloqué la femme, en faisant de son corps l'ennemi de son esprit et en opposant systématiquement la célibataire vierge à la célibataire sexuellement active, la mère mariée et la mère célibataire et la mère à la fille et à la belle-fille.  Elle a dressé les unes contre les autres des femmes qui, autrement se seraient peut-être unies pour se révolter contre l'état de sujétion dans lequel elles ont grandi. 

 

La femme musulmane doit réaliser qu'elle n'est pas un être unidimensionnel que l'on peut déplacer de case en case, selon ce qu'on attend d'elle.   Elle doit apprivoiser et aimer les différentes facettes de son être, pour pouvoir les réconcilier, afin de redevenir un être complet.   Femme, amoureuse, amante, mère, mariée ou pas, c'est à elle et à elle seule que revient le droit de décider ce qu'elle doit faire de son corps et de sa vie. 

 

Note: Vous trouverez ci-dessous les liens du livre et des deux textes dont j'ai cité des extraits.  Si je ne les ai pas inclu dans mon propre texte, c'est parce que les deux articles ont été publiés sur un site que je ne n'ai pas placé dans mes suggestions de sites (parce qu'il est trop à droite et publie souvent des textes au ton agressif et des attaques personnelles) et dont je craignais que la réputation ne décourage les musulmans de terminer la lecture de la présente page.   J'y retourne de temps en temps pour voir si je ne trouverais pas un article intéressant.  C'est assurément le cas de ces deux textes (auquels je ne reprocherai que leur titre généralisateur). 

 

Pour lire:

Pourquoi les musulmans méprisent toutes les femmes sauf  leur mère?

Qu’est ce qui cloche dans la tête d’un musulman formaté par l’islam ?

Pour connaître et lire des extraits:

Des mères contre les femmes, maternité et patriarcat au Maghreb, par Camille Lacoste-Dujardin, éd la découverte

 

 

Avis aux musulmans pèlerins et aux consommateurs d'urine de chameau:

Site d'informations sur les risques liés au virus MERS-CoV:

http://mers-cov.canalblog.com

 

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