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Brisons le mythe
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Brisons le mythe
  • Ce blog apolitique et areligieux vise à combattre le mythe de l'islam de paix et d'amour en donnant des informations sur ses fondements. Il n'encourage pas la haine envers les musulmans. Les musulmans opposés à l'intégrisme sont les bienvenus
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10 octobre 2020

Hadiths pro-guerre (importante mise à jour).

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La première version de cette page regroupait pêle-mêle des hadiths sahih (authentiques) ainsi que des hadiths qui ne l'étaient pas et il y a avait peu de mentions du nom du rapporters.  C'est pourquoi elle est remplacée par celle-ci.  La liste n'est pas terminée, d'autres hadiths sahih viendront s'y ajouter.

 

Il est important de connaître les hadiths qui présentent la violence contre les non-musulmans comme légitime mais aussi ceux qui glorifient ceux qui meurent au nom d'Allah ou présentent la guerre comme un acte de piété, une façon de racheter des péchés ou une façon d'accéder au paradis car les organisations terroristes musulmanes peuvent s'en servir pour donner une légitimité religieuse aux actes de leurs membres et pour convaincre de jeunes musulmans tourmentés par la peur de l'enfer d'intégrer leurs rangs.

 

 

Hadiths tirés du Sahih Mouslim (les titres ont été conservés).

 

29. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : A la mort de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), quand Abou Bakr fut investi du califat et qu'un certain nombre d'Arabes renièrent leur foi, dit à Abou Bakr : "Comment vas-tu les combattre alors que l'Envoyé de Dieu (le Très-Haut) a dit : J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui témoigne de l'unicité de Dieu, rends sa vie et ses biens inviolables, sauf au cas où il serait jugé coupable et c'est à Dieu qu'il appartiendra de régler son compte". Abou Bakr répondit : "Par Dieu! Je combattrai quiconque fait de distinction entre la prière et l'aumône légale (Az-Zakâ); car celle-ci est le dû des biens (c.-à-d. le droit de Dieu sur nos biens comme la prière et le jeûne sont le droit de Dieu sur notre corps). Par Dieu! S'ils me refusent un licou qu'ils livraient en impôt à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je les combattrai pour ce refus".

 

30. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu. Celui qui le confesse n'a rien à craindre de moi : sa vie et ses biens resteront inviolables, sauf au cas où il serait accusé par la loi, et c'est Dieu qui se chargera de régler son compte".


33. D'après Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres sans relâche jusqu'à ce qu'ils professent qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est l'Envoyé de Dieu; qu'ils accomplissent la prière et qu'ils payent l'aumône légale (Az-Zakâ). S'ils le font, leurs vies et leurs biens me seront inviolables, sauf au cas où ils seraient condamnés par la loi et c'est Dieu qui se chargera de régler leurs comptes".

 

140. Ousâma Ibn Zayd (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous envoya à la tête d'un escadron contre les Al-Huraqât de la tribu de Juhayna. Nous les surprîmes au matin et les mîmes en déroute. J'attrapai un des ennemis qui s'écria aussitôt : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu!". Quand même, je le tuai; mais je ne puis pour autant rester la conscience en paix. A notre retour (à Médine), je racontai cet événement au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "A-t-il dit qu'il n'y avait d'autre divinité que Dieu et tu l'as tué quand même?!". - "Il ne l'a dit que pour éviter la mort!", me justifiai-je. - "As-tu sondé son cœur pour vérifier s'il est sincère ou non dans cette attestation?". Le Prophète ne cessa de répéter cette réprimande au point que je souhaitai que je n'aurais embrassé l'Islam que ce jour-ci (pour qu'une telle faute sévère ne lui soit pas inscrite dans son passif de musulman). Sa'd commenta (voyant Ousâma rangé de regrets amers) : "Moi, par Dieu! Je ne jugerai qu'un homme doit être tué sans que Dhû Al-Bûtayn (il voulait dire Ousâma qui était un gros ventru) ne le trouve tel". Or, un homme s'exclama : Dieu n'a-t-il pas dit : {Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Dieu...!} Et Sa'd d'ajouter : "Nous avons évidemment combattu pour qu'il ne subsiste pas d'association; cherchez-vous, toi et tes compagnons à combattre pour qu'il y ait association?"

 

163. D'après Sahl Ibn Sa'd As-Sâ'idî (que Dieu l'agrée), A l'issue d'un combat mené contre les polythéistes, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se dirigea vers son campement, et les ennemis firent de même. Il y eut sous la bannière de l'Envoyé de Dieu un homme qui ne cessa de poursuivre n'importe quel membre isolé de la troupe ennemie en vue de l'exécuter de son sabre. On dit alors : "Certes, untel nous a surpassés aujourd'hui en mérite (à cause de sa bravoure)". - "Pourtant, cet homme ira en Enfer", dit le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Moi, s'écria un des fidèles, je vais suivre de près cet homme". Et à vrai dire, il put emboîter le pas à cet homme, jusqu'au moment où celui-ci, étant grièvement blessé; se hâta de mettre un terme à sa souffrance et enfonça son sabre dans le sol de telle sorte que sa pointe soit dirigée au sein de sa poitrine, et s'enferra lui-même. Et ainsi trouva-t-il la mort. L'autre homme retourna à l'Envoyé de Dieu et lui dit : "Je témoigne que tu es l'Envoyé de Dieu". - "Pourquoi tu le dis en ce moment?", demanda le Prophète. - "L'homme dont tu as dit tout à l'heure qu'il sera parmi les damnés de l'Enfer, répondit l'homme; ce qui a suscité l'étonnement des fidèles, et alors je me suis décider de le suivre (pour percer son secret). Je l'ai poursuivi donc jusqu'à ce qu'il avait reçu une grave blessure. Et alors voulant devancer son trépas, il enfonça son sabre dans le sol de telle sorte que sa pointe soit dirigé vers le sein de sa poitrine et il rendit ainsi le dernier soupir. A ce moment, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) commenta en disant : "Il se peut qu'un homme suit apparemment la conduite des gens du Paradis, mais en vérité il sera parmi les damnés de l'Enfer; et qu'un autre suit apparemment la conduite des gens de l'Enfer, alors qu'il sera parmi les bienheureux du Paradis".

 

Permission d'attaquer à l'improviste les polythéistes antérieurement appelés à l'Islam

3260. 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "D'après Nâfi`, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit une expédition contre les Banû Al-Mustaliq et les surprit au moment où ils abreuvaient leurs troupeaux; il tua un certain nombre de combattants et emmena quelques captifs; ce fut ce jour-là que le Prophète captiva Juwayriya. C'est 'Abdoullâh Ibn 'Omar qui faisait partie de cette expédition, qui m'a transmis ce hadîth".

 

Tuer les femmes et les enfants la nuit, sans le faire exprès

3281. As-Sa`b Ibn Jaththâma (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), interrogé au sujet des femmes et des enfants des polythéistes qui sont tués (involontairement) dans une attaque nocturne (menée par les musulmans), dit : "Ils font partie d'eux" (c.-à-d., vous n'avez pas de tort de les avoir tuer involontairement).


Permission de couper les arbres des infidèles et de les brûler

3284. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fit brûler et couper les palmiers d' Al-Buwayra, une palmeraie appartenant à Banû An-Nadîr. Qutayba et Ibn Rumh ajoutent : "C'est à cette occasion que Dieu, l'Exalté, révéla le verset suivant : Tout palmier que vous avez coupé ou que vous avez laissé debout sur ses racines, c'est avec la permission de Dieu et afin qu'Il couvre ainsi d'ignominie les pervers".

 

Expulsion des juifs du Hedjaz

3311. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : Un jour que nous étions à la mosquée, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sortit de chez lui et dit : "Allons chez des juifs". Nous nous mîmes en route avec le Prophète et quand nous arrivâmes chez les juifs, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les interpella en ces termes : "Ô troupe de juifs! Embrassez l'Islam et vous trouverez le salut". - "Ô Abou Al-Qâsim, tu as rempli ta mission", répondirent-ils. - "C'est là ce que je désire (qu'ils admettent que le Prophète a rempli sa mission), reprit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui); embrassez l'Islam et vous trouverez le salut". - "Tu as rempli ta mission, ô Abou Al-Qâsim ", répétèrent les juifs. - "C'est là ce que je désire", dit de nouveau l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et il répéta une troisième fois ce qu'il avait dit et ajouta : "Sachez que la terre n'appartient qu'à Dieu et à Son envoyé et que je veux vous expulser du territoire que vous occupez. Que celui de vous qui possède quelque bien le vende. Sinon sachez bien que la terre n'appartient qu'à Dieu et à Son envoyé".

 

3312. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Les juifs des Banû An-Nadîr et des Banû Qurayza ayant attaqué le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), celui-ci expulsa les Banû An-Nadîr, mais maintint les Banû Qurayza par mesure de faveur jusqu'au jour où, ceux-ci l'ayant de nouveau attaqué, il mit alors à mort leurs hommes et partagea leurs enfants, leurs femmes et leurs biens entre les musulmans. Toutefois quelques gens des Banû Qurayza se rallièrent au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui leur accorda la sécurité et ils se convertirent à l'Islam. Le Prophète expulsa de Médine tous les juifs : ceux de la tribu des Banû Qaynuqâ`, ceux de la tribu des Banû Hâritha et tous les juifs de Médine.

 

Permission de tuer celui qui viole un pacte et de soumettre ceux qui descendent de leurs forteresses à la sentence d'une personne équitable

3314. Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : Les Banû Qurayza mirent leur sort à la sentence de Sa`d Ibn Mu`âdh. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya chercher ce dernier. Sa`d arriva, porté sur un âne. Lorsqu'il approcha de la mosquée, l'Envoyé de Dieu dit aux 'Ansâr : "Levez-vous devant votre maître (ou selon une variante : le meilleur d'entre vous)!", puis il dit à Sa`d : "Ces gens se remirent à ta sentence". - "Eh bien! Moi, je décide, répondit Sa`d, que les combattants d'entre eux soient mis à mort et que leurs femmes et leurs enfants soient captivés". - "Tu as rendu à leur encontre, dit alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), la sentence même de Dieu (ou selon une variante : du Roi des cieux)". Peut-être Ibn Al-Muthannâ a-t-il dit : "Tu as rendu à leur encontre la sentence même du Roi".

 

3315. D'après 'Aïcha (que Dieu l'agrée), Le jour du Fossé, un Qoraychite nommé Ibn Al`Ariqa blessa Sa`d à la veine médiane du bras. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dressa pour Sa`d une tente dans la mosquée afin de n'avoir pas à aller loin pour le visiter. Quand le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) revint de la bataille, il déposa son arme et commença à se laver; et alors qu'il nettoyait sa tête de poussière, Gabriel lui apparut et lui dit : "Tu as déposé l'arme, mais par Dieu, nous ne l'avons pas posée. Sors; combats-les (les ennemis de l'Islam)". - "Où sont-ils?", demanda alors le Prophète. Gabriel lui indiqua alors les Banû Qurayza. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) les combattit jusqu'à ce qu'ils se remirent leur sort à la sentence de l'Envoyé de Dieu; qui remit leur sort à la sentence de Sa`d. Celui-ci dit alors : "Eh bien! Je décide que leurs combattants soient mis à mort et que leurs femmes et enfants soient captivés".

 

Initiative  d'attaquer et accomplissement de la plus importante des obligations

3317. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le jour où il a vaincu les Coalisés, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous dit : "Qu'aucun de vous ne fasse la prière de zhuhr (de midi) avant qu'on ne soit chez les Banû Qurayza". Comme les hommes craignirent de rater la prière, quelques-uns prièrent avant d'atteindre les Banû Qurayza. Quant aux autres, ils dirent : "Nous ne ferons la prière que là où l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous a ordonné de la faire même si le moment serait passé". L'Envoyé de Dieu ne fit cependant pas de reproches ni aux uns ni aux autres.

 

Bataille d' At-Tâ'if

3329. D'après 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait mis le siège devant At-Tâ'if sans obtenir le moindre résultat. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit alors : "Nous allons, si Dieu veut, retourner (à Médine)". Les fidèles étaient peinés de cette résolution : "Comment, s'écrièrentils, nous partons sans prendre la ville!". Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ordonna alors : "Attaquons donc la ville demain matin". L'attaque eut lieu et il y eut de nombreux blessés. - "Demain, si Dieu veut, dit le Prophète, nous retournerons (à Médine)". Et comme les fidèles témoignèrent leur contentement, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se mit à rire.

 

Bataille de Khaybar

3363. Salama Ibn Al-Akwa` (que Dieu l'agrée) a dit : Nous partîmes avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pour Khaybar et nous voyageâmes de nuit. Un des nôtres, s'adressant à `Amir Ibn Al-Akwa`, lui dit : "Ne vas-tu pas nous faire entendre quelques-uns de tes vers?". qui était poète, se mit aussitôt à entonner les vers suivant (pour divertir ses compagnons et pousser les chameaux à poursuivre leur démarche) : Seigneur, sans Toi nous n'aurions pas été dirigés dans la bonne voie. Nous n'aurions fait ni l'aumône ni la Salâ (prière). Pardonne-nous nos péchés, nous sommes prêts à sacrifier nos vies dans Ton sentier. Affermis nos pas à la rencontre de l'ennemi. Fais naître en nous la sérénité. Nous qui, quand on nous appelle dans Ta voie, nous accourons, pour Te satisfaire ô Dieu. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda alors quel était le nom de l'improvisateur et comme on lui répondit que c'était il dit : "Que Dieu lui fasse miséricorde!". Un des nôtres dit alors : "Ô Prophète, il sera donc martyr; si seulement vous ne deviez pas dire ces mots maintenant et qu'il aurait destiné à une vie plus longue!". Le transmetteur ajoute : "Nous gagnâmes Khaybar que nous assiégeâmes si longtemps que nous souffrîmes de la famine. Puis, Dieu nous rendit maîtres de l'endroit. Le soir du jour où nous entrâmes dans la ville, nous avions allumé de nombreux feux. - "Pourquoi ces feux et pourquoi les avez-vous allumés?", demanda le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Pour faire rôtir de la viande", répondit-on. - "Quelle viande?", demanda le Prophète. - "De la viande d'ânes domestiques". - "Renversez les marmites et cassez-les", dit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). - "Ô Envoyé de Dieu, dit un homme, si nous renversions les marmites seulement et les rincions sans les casser?". - "Eh bien, soit", dit le Prophète. Quand les troupes furent rangées en bataille, avait un sabre court; comme il s'en servait pour frapper un juif, la pointe de la lame du sabre revint en arrière et atteignit le genou de qui mourut de cette blessure. - "Comme nous revenions de Khaybar, dit Salama, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), me voyant silencieux et chagriné, me demanda ce que j'avais". - "Ô toi, pour qui je suis prêt à sacrifier la vie de mon père et celle de ma mère, est-il vrai, comme on le prétend, que perdra le fruit de son acte?". - "Et qui a dit cela?", demanda le Prophète. - Je lui répondis : "Untel, untel et 'Usayd Ibn Hudayr Al-Ansâri". - "Ceux qui ont dit cela, ont menti", répliqua l'Envoyé de Dieu. - "Il aura, ajouta-t-il en réunissant deux de ses doigts, une double récompense, car il a regroupé deux qualités : celle de quelqu'un qui a fait un grand effort pour satisfaire Dieu et lui obéir et celle de celui qui combat dans la voie de Dieu, peu d'Arabes en auraient fait autant".


Bataille des Coalisés, nommée également (du Fossé)

3365. Al-Barâ' (que Dieu l'agrée) a dit : Le jour du Fossé, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) transporta avec nous des déblais, au point que la poussière couvrit son ventre, en récitant ces vers : par Dieu! n'était Toi, nous ne serions pas dans la bonne voie, nous ne ferions ni l'aumône, ni la Salâ (prière). Fais descendre sur nous la sérénité, Car, notre religion, ceux-là (les infidèles) l'ont refusée, Car les chefs des impies ont refusé notre religion, quand ils cherchent la tentation (al-fitna), certes, nous dirons : Non! Et il appuyait sur le dernier mot, en élevant sa voix

 

Bataille de Dhû Qarad et autres

3371. Salama Ibn Al-'Akwa` (que Dieu l'agrée) a dit : Je partis avant qu'on appelât à la prière de fajr (l'aurore), les chamelles laitières de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étaient au pâturage de "Dhû Qarad". Un serviteur de Abdourrahmân Ibn 'Awf me rencontra et me dit : "On a pris les chamelles laitières de l'Envoyé de Dieu, (paix et bénédiction de Dieu sur lui)!". - "Qui les a prises?", lui demandai-je - "Des gens de Ghatfân". Alors, à trois reprises, je me mis à pousser ce cri : "Au secours!" au point que je fis entendre les habitants des deux côtés (couvertes de pierres noires) de Médine, puis, je hâtai ma marche pour les rejoindre (les gens de Ghatfân) à Dhû Qarad où ils abreuvaient les animaux. Etant archer, je pris mon arc et je leur décrochai des flèches en m'écriant : "C'est moi le fils d'Al'Akwa`. Et c'est le dernier jour de la canaille". Je réussis à leur reprendre les chamelles, et en plus je leur pris trente manteaux! A ce moment, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) arriva, accompagné d'une foule de gens et je lui dis : "Ô Envoyé de Dieu, je les ai empêchés de boire et ils sont assoiffés. Envoie maintenant des hommes à leur poursuite". - "Ô Ibn Al-'Akwa`, répondit le Prophète, tu t'es comporté en maître, montre-toi donc pitoyable!". Puis nous revînmes et l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me prit en croupe sur sa chamelle jusqu'à notre entrée à Médine.

 

Nombre des batailles du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

3386. Salama (que Dieu l'agrée) a dit : "J'ai participé à sept batailles avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et j'ai en plus fait partie de neuf expéditions envoyées par lui et qui tantôt furent commandées par Abou Bakr tantôt par 'Usâma Ibn Zayd".

 

Hadiths tirés du Sahih Boukhari 

Les titres qui coiffent les hadiths suivants ainsi que les notes entre parenthèses proviennent du livre dont ils sont tirés.  De plus, les citations du Coran précédents certains hadiths n'ont pa été inclues, seules subsistent les versets cités à l'intérieur même de certains hadiths.

 

Le bannissement des Juifs d’Arabie

Abou Horaïra a dit : « Nous trouvions à la mosquée,quand le Prophète sortit et nous dit : « Allez vers les Juifs. » Nous allâmes ensemble jusqu’à leur école et le Prophète leur dit : « Convertissez-vous à l’Islam,vous serez sauvés et apprenez que la terre appartient à Dieu et à Son Envoyé et que je tiens à
vous expulser de ce pays. Que ceux qui pourront vendre leurs biens le fassent,car la terre appartient à
Dieu et à Son Envoyé. »

 

La prise de Khaïbar

Selon Mohammed (Ben Sirin), Anas Ben Malik a dit : « L’Envoyé de Dieu arriva tôt le matin devant Khaïbar. Lorsque les habitants sortirent de la ville avec leurs pelles, ils virent les troupes et s’écrièrent : - C’est Mohammed et l’armée ! Et ils retournèrent précipitamment dans leur retranchement. Le Prophète éleva les deux mains et dit alors : - Allahou Akbar ! (Dieu est le plus grand !), Khaïbar sera renversé. Lorsque nous arrivons sur les terres d’un peuple (hostile) que la malédiction soit sur ceux qui ont été avertis (en vain). »

 


Des palmiers affectés au Prophète

Selon Solaïman Ben Tarkhan, Anas Ben Malik a dit : « Chaque homme (des Ansar) affectait au Prophète la récolte de quelques palmiers. Lorsque les Qoraïda furent éliminés et les Nodaïr bannis, le Prophète leur restitua leurs biens. »

 

La palmeraie des Benou Nadir

Ibn ‘Omar a dit : « L’Envoyé de Dieu ordonna de brûler les palmiers des Benou Nadir et de couper les arbres – la palmeraie était connue sous le
nom d’El Bowaïra – C’est en liaison avec cet événement que fut révélé ce verset : « Tout palmier, que vous avez coupé ou que vous avez épargné le fut avec la permission de Dieu et pour confondre les pervers. » (Coran 59.5)

 

La journée d’Ohod

El Bara a dit : « Nous trouvâmes les idolâtres ce jour-là. Le Prophète positionna dans un emplacement un corps d’archers dont le commandement fut confié à ‘Abdallah. Il donna ses instructions : « Ne bougez d’ici sous aucun prétexte, leur dit-il. Si vous nous voyez vainqueurs, restez sur place, si nous avons le dessous ne venez pas nous secourir. » Quand l’engagement eut lieu, l’ennemi s’enfuit et leurs femmes s’élancèrent vers la montagne en relevant leurs robes, découvrant leurs anneaux de pied. A cet instant, les Musulmans se mirent à crier : « Au butin ! Au butin! » ‘Abdallah dit à ses archers : « Le Prophète m’a fait prendre l’engagement de garder vos positions. » Ils refusèrent de lui obéir et s’en allèrent errer à la recherche du butin. » (...)

 

Du valeureux combattant de Ohod

Selon Anas, son oncle paternel qui n’avait pas participé à la journée de Badr dit : « Je n’ai pas assisté au premier combat mené par le Prophète, mais si Dieu me permet d’assister à un (autre) combat en compagnie du Prophète, il verrait combien je serai fougueux dans la bataille. »

« Or il advint qu’il participa au combat de Ohod et vit les fidèles s’enfuir, alors il s’écria : « Ô mon Dieu, je te demande de pardonner ces gens-là – les Musulmans – et ne me rends pas responsable des pratiques des idolâtres. (...)

 

Les méfaits de la sédition

Ibn ‘Omar raconte que deux hommes vinrent le voir durant la sédition de Ibn Zoubaïr : « Les gens ont lutté, lui ont-ils dit, tandis que toi Ibn ‘Omar, le compagnon du Prophète, tu restes là, qu’est-ce qui te retient de sortir ? – Ce qui me retient répliqua-t-il, c’est que Dieu a défendu de verser le sang de son frère (en religion). – Dieu n’a-t-Il pas dit : - Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition ? lui répondirent-ils. – Nous avons combattu, précise Ibn‘Omar, jusqu’à faire disparaître la discordeet qu’il ne reste plus que la religion de Dieu, alors que vous, vous désirez nous voir combattre pour faire naître la discorde et que la religion soit réal isée au profit d’autres que Dieu. »

 

La meilleure nation parmi les hommes

Abou Horaïra a dit : « Dans ce verset : « Vous formez la meilleure nation parmi les hommes... » Ceux qu’on aura amené la chaîne au cou pour leur faire adopter l’Islam, constituent les meilleurs des hommes. »

 

Hadiths de Abou Daoud

 

D’après Atiyyah al-Qurazi:
« J’étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Compagnons) nous ont examinés, et ceux qui avaient des poils ont été tués, et ceux qui n’en avaient pas n’ont pas été tués. J’étais parmi ceux qui en avaient pas. ».
(Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Al Albani dans son Sahih Abou Daoud n°4404, Hadith Sahîh).

 

Hadiths d'auteurs divers promenant du Ryad Salihin (Le Jardin des vertueux).  La numérotation a été conservée.  

 

Note: les hadiths suivants font allusion au combat mais la plupart ne mentionnent pas si celui-ci est offensif ou défensif (ceux qui font  clairement allusion à un combat survenu hors d'une situation d'autodéfense ont surlignés en rouge).  Par ailleurs, pusieurs des hadiths précédents ainsi que de plusieurs versets portant sur la guerre prouvent déjà que les combats auxquels participaient les premiers musulmans étaient fréquemment offensifs ou encore qu'ils constituaient des représailles.   Pour plus d'informations, lire "L'Islam et la guerre: agression ou autodéfense?"  N'ont pas été inclus de la liste suivante les hadiths qui parlent de monter la garde pour Allah.

  

Sommaire : Le livre de la guerre sainte

 

Sommaire | Chap. 11 | 234. Les vertus du combat

1285. Abou Hourayra  rapporte : On questionna le Prophète  : « Quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Dieu et en Son Prophète, répondit-il. » - « Et ensuite ? » - « Le combat au service de Dieu. » - « Ensuite ? » - « Un pèlerinage immaculé de tout péché. » [Bukhari et Muslim]

1286. Ibn Mas'ud  rapporte : Je demandai : « Messager de Dieu, quelle est l'oeuvre la plus aimée de Dieu ? » Il répondit : « La salat accomplie en son temps. » - « Et ensuite ? » - « La piété filiale. » - « Et
ensuite ? » - « Le combat au service de Dieu. » [Bukhari et Muslim]

1287. Abou Dharr  rapporte : Je demandai : « Prophète de Dieu, quelle est la meilleure action ? » - « La foi en Dieu et le combat à Son service, répondit-il. » [Bukhari et Muslim]

1288. Selon Anas , le Prophète  a dit : « Une marche en début ou en fin de journée au service de Dieu est meilleure que ce monde et ce qu'il contient. » [Bukhari et Muslim]

1289. Abou Sa'id al-Khoudri  rapporte : Un homme vint au Prophète  et lui demanda : « Prophète de Dieu, quel est le meilleur des hommes ? » Le Prophète répondit : « Un croyant qui lutte avec son âme et ses biens au service de Dieu. » - « Et ensuite ? », demanda l'homme. « Ensuite, un homme qui se retire dans un col de montagne adorant son Seigneur et épargnant les gens de son mal. » [Bukhari et Muslim]

1294. Selon Abou Hourayra , le Prophète  a dit : « Dieu garantit à celui qui part à Son service - ne sortant que pour se battre à Son service, par foi en Lui et en Ses prophètes d'entrer au Paradis ou au moins de rentrer chez lui avec une récompense [dans l'au-delà] ou un butin d'ici-bas]. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service de Dieu sera, le jour de la Résurrection, telle qu'elle avait été portée à l'origine ; sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, si je ne craignais d'imposer aux musulmans de la difficulté, je ne serais jamais resté en retrait d'un combat au service de Dieu. Mais je n'ai pas trouvé les moyens de tous les équiper et eux-mêmes n'en ont pas les moyens et souffrent de devoir rester en arrière. Par Celui qui tient l'âme de Muhammad dans Sa Main, j'aurais souhaité combattre au service de Dieu et trouver la mort au combat, puis combattre à nouveau et trouver la mort, puis combattre à nouveau et trouver la mort au combat. » [Muslim]

1295. Selon Abou Hourayra , le Prophète  a dit : « Tout homme blessé au service de Dieu viendra, le jour de la Résurrection, avec la plaie ensanglantée : sa couleur sera celle du sang et son odeur, celle du musc. » [Bukhari et Muslim]

1296. Selon Mou'adh , le Prophète  a dit : « Le Paradis est assuré à tout musulman qui combat au service de Dieu - si peu que ce soit. Celui qui est blessé au service de Dieu ou frappé par quelque malheur viendra, le jour de la Résurrection, avec sa blessure plus profonde qu'elle ne l'a jamais été : sa couleur sera celle du safran et son odeur, celle du musc. » (Abou Dawud et Tirmidhi)

1297. Abou Hourayra  rapporte : Un homme parmi les compagnons du Prophète  emprunta un sentier de montagne sur lequel se trouvait une petite source d'eau douce. L'endroit lui plut et il se dit : « Et si je m'isolais du monde et m'installais sur ce sentier ? Cependant, je ne le ferai pas avant d'en demander l'autorisation au Prophète . » Les faits furent rapportés au Prophete  qui dit à ce Compagnon : « N'en fais rien car la mobilisation de l'un d'entre vous au service de Dieu est préférable à la salat (surérogatoire) qu'il effectue chez lui pendant soixante-dix années. Ne souhaiteriez-vous pas que Dieu vous pardonne et vous fasse entrer au Paradis ? Combattez donc au service de Dieu ! Celui qui combat au service de Dieu - si peu que ce soit - verra son entrée au Paradis assurée. » (Tirmidhi)

1298. Abou Hourayra  rapporte : On demanda : « Prophète, quelle oeuvre pourrait égaler le combat au service de Dieu ? » - « Vous ne pourriez pas le faire, répondit le Prophète. » Ils réitérèrent leur question deux ou trois fois et le Prophete de répondre à chaque fois : « Vous ne pourriez pas le faire ! » Puis le Prophète ajouta : « Le combattant au service de Dieu est comparable à celui qui jeûne continuellement, qui passe ses nuits à veiller en prière sans jamais s'arrêter et qui se soumet totalement aux versets de Dieu, et ce, jusqu'au retour du combattant. » [Bukhari et Muslim]

1299. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu  a dit : « Une des meilleures façons de vivre pour un homme est de tenir les rênes de son cheval cavalant au service de Dieu chaque fois qu'il entend un cri de guerre, et de s'élancer à la recherche du combat ou de la mort là où il croit les trouver. Ou encore d'emmener paître un troupeau au sommet d'une montagne ou au fond d'une vallée, d'y accomplir la salat, de s'acquitter de la zakat et d'y adorer son Seigneur jusqu'à ce que la mort le saisisse, ne côtoyant les gens que pour le bien. » [Muslim]

1300. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu  a dit : « Dieu a préparé au Paradis cent degrés consacrés à ceux qui combattent à Son service. La distance qui sépare un degré d'un autre est équivalente à la distance qui sépare le Ciel de la Terre. » [Bukhari]

1301. Selon Abou Sa'id al-Khoudri , le Prophète  a dit : « Le Paradis est assuré à celui qui est satisfait d'avoir Dieu pour Seigneur, l'islam pour religion et Muhammad pour prophète. » Ces paroles furent si agréables à Abu Sa'id qu'il demanda au Prophète de les lui répéter. Le Prophète répéta ces paroles et ajouta : « Il y a une autre chose pour laquelle Dieu élève Son serviteur de cent degrés au Paradis, la distance séparant chaque degre du suivant étant égale à celle qui sépare le Ciel de la Terre. » - « Et quelle est-elle, Prophète de Dieu ? » - « Le combat au service de Dieu, le combat au service de Dieu, répondit le Prophète. » [Muslim]

1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa al-Ash'ari , a dit : J'ai entendu mon père dire, alors qu'il se trouvait face à l'ennemi : « Le Prophète  a dit : "Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres." » Un homme à l'aspect négligé se leva et demanda : « Ô Abu Musa, as-tu entendu ces propos du Prophète  de tes propres oreilles ? » - « Oui, répondit Abu Musa » L'homme revint vers ses compagnons et déclara : « Je vous dis adieu. » Puis il brisa le fourreau de son sabre et le jeta. Il marcha ensuite à la rencontre de l'ennemi et combattit le sabre à la main jusqu'à la mort. » [Muslim]

1304. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu  a dit : « Celui qui a pleuré par crainte de Dieu n'entrera pas en Enfer tout comme le lait ne peut remonter dans les mamelles. De même, un serviteur couvert de poussière [au cours d'une bataille] au service de Dieu ne pourra être enveloppé des fumées de l'Enfer. » (Tirmidhi)

1306. Selon Zayd Ibn Khalid , le Messager de Dieu  a dit : « Celui qui équipe un combattant au service de Dieu a participé au combat. Et celui qui remplace dignement un combattant dans sa famille a participé au combat. » [Bukhari et Muslim]

1307. Selon Abou Oumama , le Messager de Dieu  a dit : « La meilleure aumône est l'ombre d'une tente en poils de chèvre offerte pour la cause de Dieu, un esclave offert au service de Dieu ou bien une chamelle en âge d'être féconde au service de Dieu. » (Tirmidhi)

1308. Selon Anas , un jeune homme de la tribu de Aslam a dit au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, je veux participer au combat mais je n'ai pas de quoi m'équiper. » Le Prophète lui répondit : « Va chez untel qui est déjà équipé mais qui est tombé malade. » Le jeune homme se rendit donc chez cet homme et lui dit : « Le Messager de Dieu te salue et te demande de me donner ton équipement. » L'homme dit à sa femme : « Donne-lui mon équipement et n'en garde rien. Par Dieu, n'en garde rien sans quoi Dieu ne t'accordera pas Sa bénédiction. » [Muslim]

1309. Abou Sa'id al-Khoudri  rapporte : Le Prophète  envoya contre les Bani Lihyan une expédition militaire. Il dit [à ses hommes] : « Qu'un homme sur deux prenne part [à la bataille] et la récompense sera partagée entre les deux. » [Muslim]

On trouve dans une autre version : « Qu'un homme sur deux parte au combat. » Puis il [le Prophète] dit à ceux qui restèrent en retrait : « Quiconque parmi vous remplace honorablement celui qui sort au combat dans sa famille et ses biens obtiendra la moitié de la récompense du combattant. »

1310. Bara  rapporte : « Un homme vêtu d'une cotte de maille alla trouver le Prophète  et lui demanda : « Ô Prophète de Dieu, dois-je combattre ou bien embrasser l'islam ? » - « Embrasse l'islam puis va combattre, répondit le Prophète. » L'homme devint musulman puis prit part au combat jusqu'à la mort. Le Prophète  dit alors : « Il a accompli une petite oeuvre et a reçu une grande récompense. » [Bukhari et Muslim]

1311. Selon Anas , le Prophète  a dit : « Aucun de ceux qui entreront au Paradis ne souhaiterait retourner en ce monde même pour posséder ce qu'il contient, excepté le martyr. Il espérera retourner en ce monde afin d'y être tué dix fois tant il connait les honneurs [accordés au martyr]. » [Bukhari et Muslim]

1312. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Prophète  a dit : « Dieu pardonne au martyr toute chose à l'exception de ses dettes. » [Muslim]

Une autre version mentionne : « Le combat au service de Dieu efface toute chose à l'exception des dettes. »

1313. Abou Qatada  rapporte : Le Prophète  se leva parmi nous et rappela : « Le combat au service de Dieu et la foi en Dieu constituent les meilleurs actes. » Un homme se leva alors et demanda : « Prophète de Dieu, si j'étais tué au service de Dieu, penses-tu que mes péchés seraient effacés ? » - « Oui, répondit le Prophète , si tu es tué en faisant montre de constance, d'abnégation et si tu fais face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. »

Puis le Prophete ajouta : « Qu'as-tu demandé ? » L'homme réitéra sa question : « Si j'étais tué au service de Dieu, penses-tu que mes péchés seraient effacés ? » - « Oui, répondit le Prophète , si tu es tué en faisant montre de constance, d'abnégation et si tu fais face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. Tes péchés te seront alors pardonnés à l'exception de tes dettes, et c'est [l'ange] Gabriel qui me l'a affirmé. » [Muslim]

1314. Jabir  rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète de Dieu, où serai-je si je suis tué au service de Dieu ? » - « Au Paradis, répondit le Prophète. » L'homme jeta alors les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans le combat jusqu'à la mort. [Muslim]

1315. Anas  rapporte : « Le Prophète  et ses Compagnons se mirent en route pour Badr et ils y précédèrent les polythéistes. Lorsque ces derniers arrivèrent, le Prophète  leur enjoignit : « Qu'aucun d'entre vous n'entreprenne quoi que ce soit tant que je ne suis pas à ses côtés. » Les polythéistes s'avancèrent et le Prophète  dit [à ses Compagnons] : « Accourez vers un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre. » 'Umayr ibn al-Humam al-Ansari demanda alors : « Ô Prophète de Dieu, un Paradis dont la largeur est équivalente à la distance qui sépare les Cieux et la Terre ? » - « Oui, répondit le Prophète. » - « Que c'est grandiose! » Le Prophète  demanda : « Qu'est-ce qui te fait dire cela ? » - « Par Dieu, seulement l'espoir de faire partie de ces gens-là, Prophète de Dieu. » - « Tu en fais partie, affirma le Prophète. » 'Umayr sortit alors quelques dattes de son carquois et se mit a les manger. Puis il se dit : « Demeurer en vie jusqu'à avoir fini mes dattes serait bien long! » Il jeta alors les dattes qu'il avait en sa possession puis combattit jusqu'à la mort. » [Muslim]

1317. Anas  rapporte : Mon oncle, Anas ibn an-Nadr, n'avait pas participé à la bataille de Badr. Il dit : « Ô Prophète de Dieu ! J'étais absent lors de la première bataille que tu as livrée contre les polythéistes. Mais si Dieu me permet de participer à une bataille contre eux, Il vous fera voir ce dont je suis capable. » Le jour de la bataille de Uhud, les musulmans quittèrent leurs positions. Anas ibn an-Nadr dit alors à Dieu : « Seigneur! Je Te demande pardon pour ce qu'ont commis ceux-ci (les Compagnons) et je me déclare innocent des actes de ceux-là (les polythéistes). » Puis il s'avança et rencontra Sa'd ibn Mu'adh auquel il dit : « Ô Sa'd ! Par le Seigneur de la Ka'ba, je sens que l'odeur du Paradis est plus proche que le mont Uhud. »

Sa'd dira alors (plus tard au Prophète) : « Ô Prophete de Dieu! Je n'ai pu faire ce qu'il a fait. » Anas ajouta : « Nous avons dénombre sur son corps plus de quatre-vingts coups de sabres, de lances et de flèches. Nous l'avons trouvé mort, défiguré par les polythéistes. Personne ne put le reconnaître si ce n'est sa soeur qui l'identifia à l'extrémité de ses doigts. Nous pensons que le verset suivant fut révélé à son sujet et au sujet d'hommes tels que lui : - Parmi les croyants, il est des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Dieu... - jusqu'à la fin du verset (Coran 33/23). » [Bukhari et Muslim]

1318. Selon Samoura , le Prophète  a dit : « Cette nuit, j'ai vu deux hommes venir à moi et m'élever au sommet d'un arbre. Ils me firent entrer dans la plus belle maison que j'aie jamais vue et ils dirent : « Cette maison est celle des martyrs. » [Bukhari]

1319. Anas  rapporte : Umm Rubayya' bint al-Bara qui était la mère de Haritha ibn Suraqa, alla trouver le Prophète  et lui dit : « Ô Prophète de Dieu, parle-moi de Haritha - qui a été tué durant la bataille de Badr - car, s'il est au Paradis, je patienterai, mais s'il en est autrement, je pleurerai abondamment. » Il lui répondit : « Ô mère de Haritha, il y a plusieurs jardins au Paradis et ton fils a accédé au plus élevé. » [Bukhari]

1321. Selon Sa'd Ibn Hounayf , le Messager de Dieu  a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Dieu lui accorde le degré des martyrs, même s'il meurt dans son lit. » [Muslim]

1322. Selon Anas , le Prophète  a dit : « Celui qui demande sincèrement le martyre, Dieu le lui accorde même s'il ne meurt pas martyr. » [Muslim]

1324. 'Abdullah Ibn Abi Awfa  rapporte : L'Envoyé de Dieu  durant l'une de ses batailles attendit que le soleil commence à décliner, puis il se leva et dit : « Ô hommes ! Ne souhaitez pas la rencontre avec l'ennemi et demandez plutôt à Dieu de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, faites montre de constance et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres. » Le Prophète ajouta ensuite : « Seigneur ! Toi qui as révélé le Livre, qui mets les nuages en mouvement et qui défais les factions, vaincs-les et accorde-nous la victoire. » [Bukhari et Muslim]

1325. Selon Sahl Ibn Sa'd , le Messager de Dieu  a dit : « Deux invocations ne seront jamais - ou presque jamais - rejetées : celle prononcée au cours de l'appel à la prière (adhan), et celle prononcée en plein combat, au plus fort de la mêlée. » (Abou Dawud)

1326. Anas  rapporte : Lorsque le Prophète  partait en expédition, il invoquait Dieu ainsi : « Seigneur! Tu es ma force et mon soutien, c'est par Toi que je me déplace, par Toi que je me jette [sur l'ennemi] et par Toi que je combats. » (Abou Dawud et Tirmidhi)

1329. Selon 'Urwa al-Bariqi , le Prophète  a dit : « Le bien est lié à la crinière des chevaux jusqu'au jour du Jugement, qu'il s'agisse de la récompense [divine] ou du butin. » [Bukhari et Muslim]

1330. Selon Abu Hurayra , le Prophete  a dit : « Celui qui tient en réserve un cheval pour la cause de Dieu, par foi en Dieu et confiant dans Sa promesse, verra la nourriture du cheval, sa boisson, ses excréments et son urine peser en sa faveur le jour du Jugement. » [Bukhari]

1332. Selon Abu Hammad , le Prophète  a dit alors qu'il était sur sa chaire (minbar) : « Préparez contre eux toutes les forces dont vous disposez. La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? La force ne réside-t-elle pas dans le tir ? » [Muslim]

1333. Selon Abu Hammad , le Prophète  a dit : « On vous accordera la conquête de plusieurs contrées et Dieu vous épargnera [des combats tout en vous donnant la victoire]. Qu'aucun d'entre vous ne se lasse de s'entraîner au tir ! » [Muslim]

1334. Selon Abu Hammad , le Prophète  a dit : « Celui qui a appris le tir puis a délaissé [son entrainement] n'est pas des nôtres - ou bien a désobéi. » [Muslim]

1335. Selon Abu Hammad , le Prophète  a dit : « Par une simple flèche, Dieu fait entrer au Paradis trois hommes : celui qui la fabrique et qui espère une récompense pour avoir bien oeuvré, l'archer et celui qui lui fait passer la flèche. Apprenez l'équitation et le tir à l'arc et sachez que le tir est à mes yeux préférable à l'équitation. Qui délaisse volontairement le tir après l'avoir appris a délaisse un bienfait - ou encore a renié ce bienfait. » (Abu Dawud)

1337. Selon 'Amr Ibn 'Abasa , le Prophète  a dit : « Celui qui tire une flèche pour la cause de Dieu aura la récompense de celui qui affranchit un esclave. » (Abou Dawud et Tirmidhi)

1341. Selon Abou Hourayra , le Prophète  a dit : « Quiconque meurt sans avoir combattu et sans en avoir jamais eu le désir meurt en ayant l'un des traits caractéristiques de l'hypocrisie. » [Muslim]

1342. Jabir ibn Abdallah  rapporte le récit suivant : « Nous étions avec l'Envoyé de Dieu  en expédition militaire lorsqu'il dit : « Il y a des hommes qui sont restés à Médine, cependant il n'est pas un chemin parcouru ni une vallée qui n'ait été traversée sans qu'ils aient été avec vous. C'est la maladie qui les a retenus. » [Muslim]

Une version mentionne : « Une excuse valable les a retenus. »

1343. Selon Abou Musa , un Bédouin demanda au Prophète  : « Ô Prophète de Dieu, lequel de ces hommes combat dans la voie de Dieu ? Celui qui combat en vue du butin, celui qui combat en vue d'une renommée ou alors celui qui combat pour montrer son importance ? (Une version mentionne : « Celui qui combat par bravoure ou celui qui combat par esprit partisan ? » Une autre version mentionne : « Celui qui combat par colère ? ») Le Prophète  répondit : « Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, combat dans la voie de Dieu. » [Bukhari et Muslim]

1344. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Messager de Dieu  a dit : « Toute expédition militaire ou escadron qui, après avoir combattu, revient sain et sauf avec du butin a déjà reçu les deux tiers de sa récompense. Et toute expédition militaire ou escadron qui échoue dans son expédition et revient avec des victimes obtient pleine récompense [dans l'au-delà]. » [Muslim]

1345. Abou Oumama  rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète de Dieu, autorise-moi à parcourir le monde. » Le Prophète  répondit : « Les seuls voyages accomplis par ma communauté visent à combattre au service de Dieu, Puissant et Majestueux. » (Abou Dawud)

1346. Selon 'Abdullah Ibn 'Amr Ibn al-'As , le Prophète  a dit : « Revenir du combat équivaut à combattre. » (Abou Dawud)

1347. Sa'ib Ibn Yazid  rapporte : « Lorsque le Prophète  revint de la bataille de Tabuk, les gens l'accueillirent. Je l'accueillis, pour ma part, en compagnie des enfants à l'endroit appelé thaniyyat al wada' (colline de l'adieu). » (Abou Dawud)

1348. Selon Abou Oumama , le Prophète  a dit : « Celui qui n'a pas combattu, ou n'a pas équipé un combattant, ou encore n'a pas remplacé un combattant dans sa famille, subira une calamité de la part de Dieu avant le jour du Jugement. » (Abou Dawud)

1349. Selon Anas , le Prophète  a dit : « Combattez les polythéistes avec vos biens, vos personnes et vos langues. » (Abou Dawud)

1350. Nou'man Ibn Mouqarrin  rapporte : « J'ai vu que lorsque le Prophète  ne combattait pas en début de journée, il différait [le combat] jusqu'à ce que le soleil commence à décliner, que les vents se mettent à souffler et que vienne la victoire. » (Abou Dawud et Tirmidhi)

1351. Selon Abou Hourayra , le Prophète  a dit : « Ô hommes ! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez plutôt à Dieu de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, faites preuve de constance. » [Bukhari et Muslim]

1352. Selon Abou Hourayra  et Jabir , le Prophète  a dit : « La guerre, c'est l'art de tromper l'ennemi. » [Bukhari et Muslim]

 

 D'après Abou Sa'id Al Khoudri (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Les grands péchés sont au nombre de sept: l'association à Allah, tuer une âme qu'Allah a interdit sans droit, accuser de fornication la femme chaste, la fuite au moment du combat, manger l'usure, manger l'argent de l'orphelin et retourner à la vie de bédouin après la hijra (*) ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°4606)

(*) Les savants expliquent qu'il s'agit du bédouin qui est retourné vivre dans le désert avec les autres bédouins après avoir fait la hijra vers le Messager d'Allah en étant musulman. Lorsque le combat aux côtés du Messager d'Allah lui est devenu obligatoire il a tout laissé et est repartit vivre comme il le faisait avant.(Voir Fayd Al Qadir 1 p 54)

 

 

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